elle me fait plaisir cette photo: on voit Mme Mériaux au premier plan avec qui j'ai de très bons souvenirs. Je l'ai eue en CM2 en 84-85. Je me souviens que j'étais au fond de sa classe. Je n'étais pas un cancre mais disons que je n'étais pas forcément le plus studieux de ses élèves. (Eh oui on ne peut pas travailler et en même temps faire des batailles de bout de gomme et de boulettes de papier au fond de la classe avec JOHN LAHY et FREDERIC FORESTIER qui étaient aussi derrière mais dans des rangées différentes). Je crois que j'ai été l'élève le plus puni de la classe, parce que, pas bien fin, je me faisais tout le temps capter à faire autre chose que travailler, alors que les 2 autres étaient beaucoup plus discrets ! (et qu'est-ce que je prenais le soir en rentrant, parce que connaissant forcément TRES BIEN mon père, Mme Mériaux n'avait aucune difficulté à faire le compte-rendu de ma journée quelque peu mouvementée à ce dernier. Ceux qui ont eu mon père en classe au collège savent de quoi je parle question réprimande: avec lui ça rigolait pas du tout, mais alors vraiment pas...). J'étais tellement casse-pieds qu'une fois elle m'a même envoyé dans son bureau de directrice d'école qui jouxtait la classe parce qu'elle n'en pouvait plus. Pour moi ça n'a rien changé: entre ne rien suivre de la classe dans son bureau et pas grand chose dans la salle de classe, c'était du pareil au même ! Je ne l'ai jamais dit, mais au bout de 24 ans il faut quand même que je le fasse: de tout mon coeur, pardonnez-moi Madame Mériaux de vous avoir parfois rendu la vie impossible durant la classe. Mais j'aimerais vous dire aussi merci, car votre enseignement n'a pas été vain. Merci de m'avoir appris tant de choses, et soyez sûre que vous êtes une des personnes qui m'ont permis d'être ce que je suis aujourd'hui. Vous avez énormément compté pour moi. Ces 24 dernières années, je n'ai eu de cesse de penser à vous et je crois qu'il en sera ainsi jusqu'à la fin de mes jours...