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31/12/2006 12:57
L'Eglise St Léger avant 1914
La 1ère mention de l'église date de 963. Ce temple était sans doute bien modeste, il fut remplacé par la suite par un autre plus important, sur l’emplacement de l’église actuelle. Dédiée à Saint Léger, patron de la paroisse, elle fut reconstruite en 1750, comme l'atteste le claveau de grès central de l’arche de voûte du portail d’entrée qui porte cette date en relief. Elle a coûté 100 000 livres, outre les briques et la chaux fournies gratuitement par les paroissiens.
Ce monument, assez vaste, bâti en briques et en pierres de taille, s’élève sur un plateau qui domine les environs. Il possède trois nefs et des chapiteaux de l’ordre dorique. Les bas-côtés voûtés en plein centre se terminent par deux chapelles sous les invocations de Notre-Dame du Rosaire et de Saint Léger. Pendant la Révolution elle fut dépouillée : 2 de ses cloches, des livres, objets du culte, statues et tableaux furent envoyés au district de Béthune pour être fondus ou anéantis. Vendue nationalement à un habitant d’Arras qui la fit fermer, elle était menacée de démolition quand elle fut rachetée par quelques personnes de Vendin qui, après le Concordat, le rendirent au culte sans indemnité.
Commentaire de Joffrey (30/08/2008 16:59) :
Le 21 aout 1749, le curé Itas pose la première pierre le 17 novembre 1799.
l'église est vendue à un habitant d'Arras Xavier Dhuin pour
201000 francs et la ferme. il se préparait a la démolir quand qq personnes
de vendin la rachètent et le rendent au culte sans indemnité
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Commentaire de Clafotarousso (04/09/2008 12:22) :
Il est à noter que la mise en vente de l'église de Vendin (et de
nombreuses autres) n'est pas l'oeuvre de la Convention
montagnarde qui ayant sauvé le pays de l'invasion ne put réussir à
instaurer définitivement un régime démocratique (Robespierre est liquidé en
thermidor 1794). Le dénommé Xavier Dhuin qui acquit à vil prix, 19 des 450
églises du Pas de Calais vendues entre 1795 et 1799 est un de ces
spéculateurs affairistes qui, dans les années qui suivirent la Révolution,
visent à monnayer leurs acquisitions, soit pour revendre les bâtiments
d'église, soit pour les dépecer en en revendant les matériaux. Dans la
plupart des communes des paroisses voisines de de Vendin les habitants
déjouèrent ces manœuvres de différentes façons de façon à pouvoir rendre
l'église au culte à moindre coût.
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